Le jardin  de Tantugou se propose de reproduire et de redistribuer  de la semence paysanne, c'est-à-dire semences reproductibles au goût et à l'aspect nutritionnel oublié, et aussi des variétés traditionnelles du comminge. 

L'association a pour buts principaux : 

- Contribuer  à la sauvegarde de la biodiversité planétaire

- Contribuer à la connaissance scientifique, culturel et à la transmission des savoirs de la semence.

- Rendre accessible aux jardiniers européens des variétés anciennes de plantes et en particulier des variétés potagères devenues rares

- Redonner des semences traditionnelles aux paysans

- Favoriser la naissance de réseaux paysans pour préserver la culture de variétés anciennes

- Mettre en place des centres de ressources génétiques

- Préserver l'existence des semences non OGM

- Contribuer à la création de fermes bio dynamique 

L'association dispose en plus d'une charte éthique basé sur le développement durable se définissant comme le développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre celui des générations futures. 

1 – Tendre vers une agriculture durable et respectueuse de la vie. Éviter toute forme de gaspillage,  élimination d'entrants extérieur aux exploitations agricoles (recyclage, durabilité des investissements, non utilisation de produits phytosanitaire), réutilisation des déchets organiques (résidus végétaux et des déjections animale). 

2 - Respect des spécificités des terroirs en  favorisant l’expression des potentialités naturelles et humaines. 

3 - Préservation de l'humus, mais aussi de son renouvellement afin de lutter efficacement sur la destruction des sols et de leurs érosions. A cette fin, il sera envisager de replanter haies et arbres traditionnelles des terroirs exploités. 

4 – Favoriser une agriculture qui produise plus d’énergie qu’elle n’en consomme,  en évitant ainsi le gaspillage des énergies fossiles non renouvelables. 

5 – Développer une agriculture qui ne pollue pas la biosphère, directement ou indirectement. 

6 – Utiliser les variétés végétales (semences paysannes) ou les races animales traditionnelles les plus adaptées au complexe « climat – sol – saisons ». 

7 –  La prévention sera la règle prioritaire, la maladie n’étant considérée que comme le signal d’un déséquilibre.  L’objectif étant avant tout de comprendre ces signes pour mieux en éviter l’apparition. L'utilisation exclusive de  ressources biologiques locales et développement des interactions des êtres vivants avec leur milieu pour résoudre les problèmes de parasitisme.

8 – Respect de la complexité des équilibres naturels. 

9 – Fournir à l’homme et à l’animal des produits et des aliments sains, de composition nutritionnelle équilibrée et sans résidus toxiques.

10 – Intégrer harmonieusement les sites de production dans l’environnement  en  sauvegardant les zones sauvages nécessaire à l’équilibre des écosystèmes.

11 – Préserver et reconstituer des paysages harmonieux et adaptés à la diversité des situations géographiques et climatiques des cultures et des élevages. 

12 – Être ouvert et encourager les nouvelles démarches évolutives, développement de la recherche et expérimentation. 

13 – Favoriser une démarche écologique à tous les échelons de la filière : mode de transformation qui économise l’énergie, emballage , limitation des transports. 

OBJECTIFS SOCIAUX ET HUMANISTES

 

1 – Solidarité à tous les membres de la filière. 

2 – Solidarité internationale de l’agrobiologie par la pratique d’une agriculture qui ne participe pas au pillage des pays pauvres. 

3 – Rapprocher le producteur du consommateur par l’information sur les conditions de production et de transformation et par la transparence dans les garanties. 

4 – La compétition doit céder le pas à la coopération. 

5 – L’agriculture Biologique ne doit pas avoir pour seul objectif la rentabilité des structures de la filière, elle doit être un moyen de lutter contre la désertification des campagnes en permettant un maintien des paysans à la terre et en créant des emplois. 

7 – Favoriser des recherches au niveau juridique, fiscal et associatif pour alléger les charges des paysans.

 

 

 

Philippe MAMESSIER président de l'association « le Jardin de Tantugou »